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Événements - À venir / Actuellement

 

Fabian Unternährer

Photographie © Fabian Unternährer

 

 

 

« La nuit des images - édition 2012 »

Le vendredi 22 juin 2012
Dans les jardins du musée de l'Elysée à partir de 18h30
Entrée libre

Jardin du Musée de l'Elysée
18 avenue de l'Elysée
1006 Lausanne

« Parce que la photographie se projette, parce que la musique accompagne à merveille les images, parce que les artistes aiment se confronter à des formes expérimentales, parce que rien n’est plus beau que d’éclairer la nuit à la lueur des images, parce qu’il faut absolument fêter l’été… Mille et une raisons peuvent être trouvées de célébrer les images à l’occasion de la Nuit des images qui se déroule le vendredi 22 juin dès 18h dans les jardins de l’Elysée.

A l’affiche une quarantaine de projets inédits réalisés par des artistes prometteurs ou déjà confirmés. Tous ont accepté de concevoir une projection pour l’un des sept écrans installés, le temps d’une soirée, dans les jardins de l'Elysée. Parmi les productions, de nombreuses cartes blanches sont offertes à diverses institutions libres de proposer des artistes qu’ils souhaitent soutenir.

La Nuit des images, c’est aussi On Print, un petit salon du livre qui réunit désormais une quinzaine d’éditeurs alternatifs venus de toute la Suisse et ce sont des concerts et des performances. C’est une installation sonore – ou comment voir avec ses oreilles – réalisée avec la complicité de la Radio Télévision Suisse. C’est aussi des animations pour enfants et pour adultes autour de la photographie… et enfin, c’est le Musée de l’Elysée, exceptionnellement ouvert et gratuit jusqu’à minuit »

 

http://www.elysee.ch/la-nuit-des-images - flyer

 

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Rock Art

 

 

 

 

 

«Rock Art»

Exposition d'art visuel et plastique
Stéphanie Cousin - Julia Williamson - Rock Fancy - Alfredo

Vernissage 21 juin 2012 (18h-21h)
Exposition du 21 juin au 30 août 2012

Cela fait déjà deux belles années que notre petite galerie carougeoise a ouvert ses portes sur l’Art. Elle continue allégrement sa mission qu’est d’initier petits et grands aux couleurs et mélodies qui animent notre quotidien, en mettant en lumière des talents émergeants. Notre petite maisonnée a accueilli plusieurs médiums tels que dessin, peinture, sculpture, collage, photographie et musique pour offrir une palette diversifiée et mettre en éveil la curiosité de chacun. Deux ans pour construire ce pont entre vous et ces esprits créatifs !
Aujourd’hui nous célébrons chaque personne qui a su mettre sa pierre à cet édifice. L’art est source de joie et de partage, il en va de notre devoir d’en faire une festivité : une manière de remercier ce parcours et tous ceux qui ont été présents. C’est aussi un feu d’artifice qui mettra en scène la continuité de cette belle histoire.
Pour ce faire nous avons mis en place un programme vivant sous le nom de Rock Art .
 Pourquoi Rock Art ?
Simplement parce que l’Art chez Mines d’Art va être poussé à l’expression libre sur différents tableaux : Un mariage entre art visuel, art plastique et musique donnera les nuances de cet été 2012.
Rock Art :
La rencontre des genres avec une exposition pluri artistes
Des concerts durant tout l’été entre rock, pop, soul et punk acoustic

Et tout ceci à partager sans conditions avec les passionnés de ces expressions en présences des artistes.
Vivons l’Art chaque jour de notre vie !

Plus d'infos

Galerie Mines d'Art
Rue Saint-Joseph 39
1227 Genève
Tel: 022 301 30 19
www.minesdart.com

 

 

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Sophie hatier

Photographie © Sophie Hatier

 

 

 

 

«Sophie Hatier»

Photographies de Sophie HATIER

du 21 juin au 19 juillet 2012

Ouvert du mercredi au samedi de 14h30 à 19h30
Vernissage le 21 juin à 18h30

 

Galerie le pré au 6
6, rue du pré-aux-clerc
75007 Paris
Tél : 01 58 62 46 36
galerie@lepreau6.com
www.lepreau6.com

 

 

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Rousseau 13

Photographie © Rousseau13

 

 

 

ROUSSEAU 13 - IMPOSTURES et les nouveaux Rousseaux

Max Jacot et les imposteurs: Bruno, Charlène, Jeremi, Maria, Marwan, Nola, Sina, Timon, Usama
ainsi que les enfants de l'ilôt 13 et des élèves du Cycle de Montbrillant

Vendredi 8 juin à 18h
Vernissage des IMPOSTURES à la Pinacothèque 28 rue Montbrillant 1201aux cours de l'îlot par le 24 rue Montbrillant, 1201 Genève

Télécharger le Flyer

Avec la collaboration et le soutien précieux de Pré en Bulle et la participation amicale des photographes Tristan Zilberman et Nicolas Faure

www.rousseau13.org

 

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Pieter Hugo

Pieter Hugo, Escort Kama, Enugu. From the series Nollywood, 2008-2009 © Courtesy of Stevenson Gallery, Kaapstad / Yossi Milo, New York

 

 

 

 

«This Must Be The Place, Selected Works 2002-2011»

Photographies de Pieter Hugo

Première grande exposition monographique consacrée au photographe sud-africain né en 1976, Pieter Hugo. Au côté de nombreux travaux inédits, l'exposition inclut des séries très connues telles que The Hyena&Other Men, l'étrange Nollywood et l'étonnante Permanent Error. Ses portraits remarquables racontent—et ce de manière récurrente dans son travail, l'histoire de ceux qui vivent aux marges de la société en Afrique sub-saharienne.

Pieter Hugo, révélé par le Musée de l'Elysée en 2005 lors de l'exposition reGeneration, figure depuis dans les collections du musée avec la série d'images Albinos.

Un ouvrage de 224 pages, édité par les Editions Prestel, sera publié à l'occasion de l'exposition.

www.pieterhugo.com

 

 

Roger Ballen

Roger Ballen, de la série Asylum, 2008-2011 © Roger Ballen

 

 

 

«Asylum»

Photographies de Roger Ballen

A Johannesburg, où il vit depuis les années 70, le photographe américain Roger Ballen a visité il y quatre années une maison très particulière, qui est devenue le sujet central de son travail actuel. Il y a trouvé un éventail hétéroclite des divers aspects de la société sudafricaine. De très nombreux oiseaux sauvages cohabitent librement avec les humains, et avec bien d'autres animaux, tels des chats, des lapins, des souris ou des canards. Les oiseaux sont en liberté, sans cages, et ils peuvent aller et venir à leur guise. Les pièces de cette maison ont toutes été décorées par les habitants, qui ont dessiné sur les murs des portraits et des figures familières, parfois fantasmagoriques.

Roger Ballen a baptisé cet endroit Asylum, qui est aussi le titre de cette série. L'asile, à la fois lieu de refuge, mais aussi lieu d'enferme- ment.

C'est cette ambiguïté qui donne le sens à ce travail, entre le symbole lumineux, libre et pacifique que représentent les oiseaux et l'aspect sombre, chaotique et emprunt de folie, révélés par la photographie dans un espace devenu très pictural.

La figure humaine disparaît sous le masque et le grimage, au profit de fragments de corps et d'une tension permanente entre liberté et enfermement, tragique et comique, attirant et repoussant.

Roger Ballen situe son travail au point exact qui sépare pour lui le surréalisme de l'art brut, auxquels ses photographies font ici référence. La photographie permet les collages qui forment l'« imaginaire réaliste » dont se réclame Roger Ballen.

L'exposition, qui présente en avant-première un ensemble de vingt- cinq images inédites réalisées entre 2008 et 2011, est produite par le Musée de l'Elysée.

 

 

Adrien Constant-Delessert

Adrien Constant-Delessert, Lausanne sous la neige, vers 1860

 

 

 

« De la collection »

Le Musée de l'Elysée est l'un des premiers musées d'Europe à s'être entièrement consacré à la photographie. Depuis sa création en 1985, il a assemblé une collection de plus de 100 000 photographies qui couvre l'histoire du médium de ses origines à nos jours.

La collection comprend notamment des ensembles significatifs de Robert Capa, Gilles Caron, Raymond Depardon, Mario Giacomelli ou Sebastião Salgado. Le musée est également dépositaire de plusieurs fonds photographiques, en particulier ceux de Charles Chaplin, Hans Steiner, Marcel Imsand, Jean Mohr, Nicolas Bouvier et Ella Maillart. La conservation et la valorisation de ce patrimoine constituent une priorité.

Si la valeur marchande de la photographie ne cesse d'augmenter, le budget d'acquisition du musée reste limité. Le développement des collections constitue dès lors un défi que le Musée de l'Elysée relève en mettant sur pied de nouvelles stratégies. En travaillant au plus près de la jeune création et en entretenant des relations privilégiées avec des fonds photographiques, il enrichit régulière- ment ses collections.

L'exposition présente de nouvelles acquisitions, tels les albums de Adrien Constant-Delessert, trésors de la photographie suisse du XIXe siècle, achetés aux enchères à Paris en novembre 2011, des extraits de la collection Polaroid que le Musée de l'Elysée constitue, accompagnés de deux films réalisés par la HEAD-Genève ainsi qu'une présentation du Fonds Marcel Imsand, que le musée a reçu en donation en février 2012, ainsi qu'un aperçu du soutien que le musée accorde à la jeune photographie contemporaine.

Ces expositions sont visiblent du 08.06.2012 - 02.09.2012

Musée de l'Elysée
18, avenue de l'Elysée
CH- 1014 Lausanne
T+ 41 21 316 99 11
F + 41 21 316 99 12
www.elysee.ch

 

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Rip Hopkins

Photographie © Rip Hopkins

Martin Parr

Photographie © Martin Parr

 

 

« Rip Hopkins et Martin Parr photographies»

Du 13 juin au 4 novembre 2012
Vernissage le 13 juin à partir de 19h en présence de Rip Hopkins
Du lundi au vendredi de 14h à 18h
Samedi et dimanche de 14h à 19h
Fermeture à 18h le samedi et dimanche pour les mois de novembre à février Fermé le mardi

Musée Géo Charles
1, rue Géo Charles
38 Echirolles

Rip Hopkins « Another country, les Britanniques en France »
Né en 1972 à Sheffield
Membre de l'Agence Vu à Paris depuis 1996
Représenté par la galerie le Réverbère, Lyon

Rip Hopkins propose, à travers 68 portraits de familles, un travail personnel et documentaire sur la réalité et les fantasmes des Britanniques expatriés en France. Exilé du Royaume-Uni, Rip Hopkins se confronte à ses propres origines et à son rapport intime avec la France. Un témoignage qui évoque la question de l’identité et de l’appartenance à un pays, réel ou imaginaire, dans le contexte d’une société subissant l’effet de la mondialisation.
Troublantes et oniriques, les images de Rip Hopkins pénètrent les couches les plus profondes de notre for intérieur. Another Country a pris forme lors d’une résidence d’artiste à Ribérac en 2009.

Martin Parr « Think of England »
Né en 1952 à Bristol Rejoint Magnum en 1988
Devient membre en 1994

Martin Parr est l'œil redouté dont les photos sont des raccourcis justes, drôles et souvent cruels de notre monde contemporain. Couleurs voyantes, motifs bizarres et narrations sont les caractéristiques de la photographie de Martin Parr. Parfois excessives dans leur propos, ses images sont toujours étonnamment inventives et pleines d'humour. Pendant plus de trente ans, il a réalisé un vaste travail documentaire sur la société occidentale, principalement en Grande-Bretagne, son pays d'origine. Il s'est aussi intéressé aux phénomènes de la mondialisation tels que le tourisme de masse, les comportements consuméristes et le soi-disant temps libre, un travail démasquant le grotesque dans le banal comme satire de la vie contemporaine.

Exposition réalisée à l'occasion des Jeux Olympiques 2012 de Londres, en collaboration avec La Galerie Le Réverbère, Lyon et Magnum Photos, Paris

 

http://ville-echirolles.fr/sortir/geocharles/geocharles.html

 

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René Groebli

Photographie © René Groebli

 

 

 

 

«René Groebli »

Photographies de René Groebli

Du 7 juin au 31 juillet 2012
Vernissage le 6 juin à partir de 18h30
Ouvert du Lundi au samedi de 9h à 12h et de 14h à 18h30
Sauf le mardi matin et le samedi après midi

Galerie Fotografika
10 rue du Borgeaud
1196 Gland (Suisse)

Le flyer est ici

 

www.fotografika-gallery.com

 

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Anna Puig Rosado

Photographie © Anna Puig Rosado

 

 

 

 

 

«Le ventre de Marseilles»

Photographies de Anna Puig Rosado

Du 31 mai au 23 juin 2012.

A la libraire Apostilles
104 Cours Julien
13000 Marseille

Pour ce début de printemps, venez découvrir le nouveau livre de Marie D'hombre et Blandine Scherrer (textes) et Anna Puig Rosado (photographies) "Le ventre de Marseille" aux éditions Gaussen.

Noailles est un voyage. Il commence dans la rue et se poursuit bien loin chez Ali, Noor, Blaise, Murat, Empereur ou Tamky. Chaque boutique vous plonge dans des histoires ancestrales ou des lieux exotiques, à la rencontre de soins du corps, de plaisirs de bouche ou d'instruments domestiques.
Carnet dans une main, stylo dans l'autre et appareil photo en bandoulière, Marie d'Hombres, Blandine Scherer et Anna Puig-Rosado sont entrées dans les commerces pour regarder, parler et découvrir. Au fil des rencontres, la rue s'est animée de voix, de mots et de choses, révélant à chaque fois un monde inédit.

www.annapuigrosado.net - www.recitsdevie.fr - www.editionsgaussen.com

 

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Eric Pijnaken

Photographie © Eric Pijnaken

 

 

 

 

 

«BLACK - Noir comme expression»

Photographies de Eric Pijnaken

Du 16 juin au 2 septembre 2012
Ouverture le week-end de 15h à 19h
En semaine sur rendez-vous au 04 75 94 50 96 ou 04 75 94 59 38
Vernissage et fête le 16 juin 2012 à partir de 18H (participation libre)

Association quartier sud
Salle associative du libonès
07600 Juvinas

Que c'est l'essentiel des choses? Est-ce la couleur? Est-ce la forme? Est-ce la lumiere?
BLACK  (noir) est un jeu pour voir ce qu'il reste quand on enlève la couleur et la plupart de la lumière. Le noir devient prépondérant pour dévoiler le cœur des choses, de ce qui reste si l'on élimine toutes autres qualités, même une partie de la forme.
Mon démarche se situe dans l'approche de ce que j'appelle la "Photo Brut", inspiré par l'Arte Povera, né en Italie dans les années 60 du 20-ème siècle. C'est Germano Celant qui intitule une exposition à Gênes comme ça. Son art est un retour vers les matières primaires (terre, sable, bois, fer) pour laisser exprimer leur existence le plus pur possible. Dans les années 80 en France un collectif Foto Povera voit le jour (e. a. Yannick Vigouroux).  Derrière l'Arte Povera il y a un refus des valeurs industriels et économiques et dans son sillon la société de consommation, en faveur d'un geste créateur au détriment de l'objet fini.
Cette recherche à l'essentiel m'inspire dans mon travail photographique. Dans un premier album (mars 2012) j'ai intitulé ce chemin comme "Photo Brute", pour exprimer les choses dans leur état le plus naturel possible. BLACK suit cette veine. Il ne s'agit pas à dénaturer les choses, mais d'entrer dans leur for intérieur, de dévoiler leurs forces créatrices.

Eric Pijnaken
avril 2012

http://www.wix.com/jerpij/epu

 

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Bernard Plossu

Jardin vu de la chambre de Claude Monet, Giverny, hiver 2010 © Bernard Plossu

 

 

 

 

 

«Monet intime»

Photographies de Bernard Plossu

Du 8 juin au 31 octobre 2012
Musée des impressionnismes Giverny
99, rue Claude Monet
27620 Giverny
tél : 02 32 51 94 65
fax : 02 32 51 94 67
email : contact@mdig.fr

Musée ouvert du 1er avril au 31 octobre 2012 Tous les jours de 10h à 18h (dernière admission : 17h30) Ouvert les jours fériés

L’exposition réunit un ensemble de 60 photographies réalisées lors de visites à Giverny de Bernard Plossu à deux saisons différentes – à l’hiver 2010 puis au printemps 2011 – et à des heures différentes. Ces photographies représentent la Maison de Monet ainsi que les jardins pris depuis la Maison. Les photographies en couleur sont des tirages mats au charbon de Fresson, et les tirages en noir et blanc sont de Guillaume Geneste. 

www.mdig.fr

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Fabienne FOREL

Photographie © Sylvie Garraud

 

 

 

 

 

«L’image inversée»

Photographies de Sylvie Garraud

Du 2 au 17 juin 2012,
Dans le cadre du festival "l'art et la matière"
Itinéraire culturel et historique en Drôme des Collines

Sylvie Garraud est plasticienne, Elle utilise le procédé photographique comme un moyen lui permettant de réaliser des dessins en prise direct sur le corps et dans l'espace réel. Plutôt que de produire un instantané photographique, il s'agit ici d’enregistrer une durée correspondant au temps de l'exécution d'un dessin tracé avec un outil lumineux dans la pénombre. Et, de manière surprenante, cela aboutit dans l'image à une sorte d'inversion du visible où le corps disparaît et où un tracé invisible apparaît, intimement lié à l’architecture qui en est la scène.

Sylvie Garraud a séjourné plusieurs nuits au Prieuré de Charrière comme dans une chambre obscure. L'exposition qui en résulte s'origine dans le lieu et l'habite. Elle se prolonge le samedi 9 juin lors d'une soirée « concert-exposition » avec André Stocchetti (voix, percussions corpo- relles, flûtes transfigurées, machines, enregistrements en direct, collages). Entrent alors en conversation : un univers musical, des voix de visiteurs enregistrés en plein jour, des images projetées en diaporama sur les murs, comme des partitions.

Télécharger le programme

 

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Fabienne FOREL

Photographie © Fabienne FOREL

 

 

 

 

 

«À quoi rêvent les femmes et les hommes du Caire?»

Photographies de Fabienne FOREL

Du lundi 11 au vendredi 29 juin 2012,
vernissage le vendredi 15 juin à 18h30.
T : 04 66 36 82 43

Maison de la Région,
3 place des Arènes,
30000 Nîmes

Je passe 8 jours à photographier les différents quartiers du Caire.
J’y retrouve des odeurs de mon enfance, du hall d’entrée de l’appartement de mon arrière-grand-mère, calle vistalegre, 17, à Barcelone.
La même odeur de renfermé, de sucré et de saleté.
Ce mélange odorant me ramène à l’image de ce hall et d’un rêve,
le rêve des mes grands-parents immigrés en France
de revenir dans leur pays d’origine.
Je retrouve ici la même effervescence d’une ville en plein développement
et de la pauvreté aussi. J’aime le centre ville Down Town, Talab Harb street. Cette rue me rappelle Calle Hospital à Barcelone.
J’ai passé 8 jours à rencontrer des Cairotes dans la rue
et à me laisser aller à l’intérieur de quartiers populaires.
Je sonde la ville par une suite de fragments épars, par des détours,
pour une visite en discontinu, comme dans un rêve...
Partout la cohue, la chaleur, la promiscuité, la nonchalance,
des hommes et des femmes...
Dans mon journal de voyage, j’écris “ A quoi rêvent-ils ici ?”

Plus d'infos

 

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Vanessa Chambard

Photographie © Vanessa Chambard

 

 

 

 

 

«La nature comme spectacle»

Photographies de Vanessa Chambard

Du 1er au 30 juin 2012

l'Espinoa
impasse des halles
16360 BAIGNES

La protection de l’environnement est aujourd’hui une préoccupation affichée par quasiment tous les citoyens et l’ensemble de la classe politique. On parle désormais de croissance verte et de développement durable.
De tous temps, la nature a été célébrée et mythifiée (parfois assez naïvement)  par les artistes, que ce soit  à travers la peinture, la poésie, la littérature…
Aujourd’hui, cette Nature fantasmée  est utilisée par le marketing et  la publicité. On invente une nature qui oscille entre un décor discret pour nos vies, à l’instar des parterres de fleurs sur les ronds point, et  une « Nature-Spectacle » que l’on viendrait admirer en famille le dimanche après-midi. Une Nature sans mauvais temps, sans boue, sans mouches ni moustiques et sans odeur… Une Mère Nature qui serait (à l’image de la Femme, autre mythe contemporain) belle, douce, silencieuse, pacifiée et bienveillante…

Dans le même temps, 13 millions d’hectares de forêts disparaissent chaque année, l'équivalent de la surface d’un terrain de football toutes les quinze secondes.
En France, se pose le problème de l’artificialisation des terres ; tous les sept ans, c’est l’équivalent d’un département qui disparait sous le béton des lotissements, zones industrielles, lignes TGV et autres projets d’aéroport.

Une séparation de plus en plus nette semble s’opérer entre ce qui relève du naturel et de l’humain.

Ainsi se développent des parcs nationaux où il faut payer pour venir observer ce doux spectacle de Dame Nature… Et dont l’entrée se transforme parfois en immense fête à Neuneu où l’on peut acheter des porte-clefs en forme d’écureuil ventripotent… La nature y devient un objet de consommation comme un autre.
D’un autre côté la généralisation des préoccupations écologiques et leur utilisation prennent des airs de grande mascarade ! Ainsi, à Notre Dame des Landes, on nous vend un projet d’aéroport à Haute Qualité Environnementale ; les voyageurs pourraient y acheter des carottes bios à de gentils producteurs locaux…Bien sur, on ne mentionne pas  les 1650 hectares de terres agricoles qui disparaitraient sous le béton. On ne s’interroge pas sur le sens de la création d’un nouvel aéroport à l’heure où les ressources en pétrole diminuent comme peau de chagrin…
                                                
L’idée des autoportraits m’est venue lors d’un séjour en Corée du Sud ; à l’entrée d’un parc national, il y avait des grands panneaux de bois sur lesquels étaient peints des ours noirs d’Asie. Un trou était découpé à l’emplacement de la tête pour que les visiteurs puissent y mettre leur visage et se faire photographier ainsi, avec un corps d’ours.

Cela m’a paru très symbolique de l’absurdité de cette forme de rapport à la nature : on passe deux heures dans la forêt,  on fait des photos, on repart avec son portrait en ours et son écureuil ventripotent… Sans remettre en question son propre mode de vie et surtout le système économique, politique et social dans lequel il s’inscrit.

Alors, me peindre des taches léopards sur le visage et me photographier dans un bout de forêt, c’est choisir de mettre en lumière ce rapport à la nature et d’en montrer toute l’absurdité ! Et d’inviter à réfléchir à l’absurdité de la « logique » consumériste, fondement de nos sociétés capitalistes.
D’une part, je veux montrer que la nature, telle qu’elle est représentée à travers la publicité, la communication mais aussi, bien souvent, au travers des arts, est une nature fantasmée à tel point qu’elle en est inventée ! A partir de là, pourquoi ne pas assumer complètement et aller jusqu’à la créer de toute pièce !
D’autre part, c’est une critique de l’usage qui est fait de la nature et de la problématique écologique. Plus qu’une hypocrisie, cette instrumentalisation du naturel est une vaste mascarade à laquelle j’ai choisi de donner corps avec mon masque de gentil canard. Ces costumes, faits de papier mâché, de draps peints ou de bouts de parapluie donnent des photographies absurdement drôles au premier abord. Mais finalement, elles sont à l’image de nos sociétés ; désespérément ridicules, absurdes jusqu’au tragique.

www.vanessachambard.com - www.espinoa.com

 

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Jean-Pascal Medurio

Photographie © Jean-Pascal Medurio

 

 

 

 

« La photo fait son cinéma dans le Voironnais»

Du 1er juin au 1er juillet 2012

En ces temps difficiles où la culture doit apprendre à se battre pour continuer à exister, notre manifestation, qui fêtera cette année sa 24è édition, doit beaucoup à votre présence, à votre fidélité et à votre enthousiasme.

La photo fait son cinéma dans le Voironnais c'est tout d'abord le moyen de sortir quelques instants de son quotidien pour une formidable évasion en images. Grâce aux 35 expositions dans 14 communes du Pays Voironnais, l'imaginaire, le rêve, le voyage, la beauté, le partage, la rencontre, l'échange seront au rendez-vous de ce mois de juin. Dans de nombreux lieux aussi divers qu'une médiathèque, une banque, un restaurant, un opticien, une mairie etc... L'image sera reine, elle vous entrainera dans l'intimité de l'univers d'un artiste, à la découverte d'un autre monde.

Et au Cinéma Pass'R'L, grâce au soutien de toute l'équipe de Pierre Ambrosioni, le festival du film court de Voiron vous proposera des films d'une grande intensité dramatique ou humoristique. Et tout cela gratuitement, grâce au soutien de nos partenaires fidèles que sont le Conseil Général de l'Isère, la Mairie de Voiron, le Conseil Régional Rhône-Alpes et nos partenaires privés.

Au nom de toute l'équipe de Reflex Image Création qui travaille tout au long de l'année pour vous concocter ce moment d'évasion et de poésie, je vous souhaite un excellent mois de juin au contact de l'image sous toutes ses formes.

Philippe Bourreau, président de Reflex Image Création, et le Comité d'organisation du 24è festival vous souhaitent une excellente manifestation.

www.laphotofaitsoncinema.net

 

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Les chiens écrasés

 

 

 

 

 

« Les chiens écrasés »

Atelier photographie collège Gérard Gaud

Juin 2012 - Vernissage le 24 mai à 18h

Collège Gérard GAUD 17 rue Jacques Brel 26500 BOURG LES VALENCE

Tous les ans, dans le cadre de ses actions éducatives,
le Conseil Général de la Drôme propose à des classes de collégiens
 la rencontre avec un écrivain.

Cette année, c'est Guillaume Guéraud qui a été choisi, auteur
 dont l'écriture très cinématographique permettait
 d'ajouter à la simple rencontre
toute une réflexion préparatoire des élèves autour de l'image.

Les 26 élèves de la classe de 3ème3
du Collège Gérard Gaud de Bourg-lès-Valence,
encadrés par leur professeur de lettres, Marie Voinet,
 leur professeur d'arts plastiques, Hélène Beyrie,
et la documentaliste du collège, Valérie Piguet,
ont ainsi lu la plupart des romans de Guillaume Guéraud
et se sont lancés dans l'adaptation de l'un d'entre eux,
Les chiens écrasés, sous la forme d'un « roman-photo ».

C'est Emmanuel Georges, photographe indépendant,
qui leur a donné les outils pour réaliser ce « roman-photo » 
Les élèves ont ainsi pu s'initier au langage photographique :
 réfléchir aux notions de plans, de cadrages, de décors,
de séquences et de traitement informatique de l'image.
 Et aussi d’utiliser du matériel professionnel
pour se transformer à leur tour en photographes !

www.georgesemmanuel.com

 

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A nous New York

Photographie © Bastien Oliveri

 

 

 

Le Lycée Jeanne D'Arc du Péage de Roussillon
Et MC Lycéens Voyageurs présentent

« A NOUS NEW YORK »

MEDIATHEQUE DE ST  MAURICE  L’EXIL
 Du 29 mai  /  22 juin  2012
Mardi : 15h - 19h // Mercredi : 9h - 12h / 14h - 19h // Vendredi : 15h - 19h // Samedi : 9h - 12h

Un lycée, des classes de terminale, un voyage de fin de cycle pour une destination d'exception : New York ! Au Lycée Jeanne d'Arc à Péage de Roussillon (38), le projet* prend vie. Dès leur année de première, les élèves imaginent des actions pour financer ce voyage. Rapidement la photographie prend également une place dans le projet : un atelier d'initiation est mis en oeuvre. Sollicité pour l'animer, Emmanuel Georges, au cours de différentes séquences, éveille les lycéens à l'image avec patience et passion. 14 février 2009, retour de New York. 50 jeunes lycéens sont rentrés avec des tas d'images dans la tête. Certaines d'entre elles ont pris forme sur papier glacé. Il s'agit des images aujourd'hui exposées. Des points de vue multiples, appliqués et heureux, parfois juste cadrés sur la cité qu'ils ont perçue comme une ville unique au monde.

http://mc-lyceens-voyageurs.blogspot.com

www.georgesemmanuel.com

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Jean-Pierre Bonfort

Photographie © Jean-Pierre Bonfort

 

 

 

 

 

«Traveling»

Photographies de Jean-Pierre Bonfort

Une exposition de l'Artothèque de Grenoble du 22 mai au 30 juin
Vernissagele jeudi 24 mai à 18h30
Bibliothèque Kateb Yacine, centre commercial Grand'Place

Jean-Pierre Bonfort a effectué plusieurs voyages en TGV sur la ligne Paris-Grenoble, entre 2005 et 2010. Il a enregistré au cours de ces trajets, une succession de vues depuis la fenêtre du train ; voyageur immobile, c'est le paysage qui défile devant l'objectif de l'appareil, en l'occurrence ici, son téléphone portable.

Avec cet objet relativement simple dans ses capacités d'enregistrement du réel, avec une économie de moyens, se jouant des contraintes de l'appareil,  il propose une vision photographique impressionniste – déployée en un long "traveling" – les paysages changeants, mouvants au fil des saisons, à différents moments du jour, selon les variations de la vitesse du train.

La présentation "très légère" de cette série de  photographies simplement posées sur le mur, sans encadrement propose une lecture originale d'un déplacement "ordinaire". On est embarqué, dans un espace sans narration, sans repères, dans un présent capté dans la fluidité, le regard simplement absorbé dans la rêverie du voyage.

Jean-Pierre Bonfort vit et travaille à Grenoble. Marcheur, arpenteur, il est l'auteur de nombreux livres sur la montagne, son jardin d'altitude. Il a également photographié Ouagadougou et va régulièrement à Oujda, Maroc d'où il rapporte des photographies sur les paysages du désert .

A l'occasion de cette exposition sera présentée l'édition originale de "Traveling" (20 exemplaires) avec un texte d'Anne Biroleau, Conservateur général chargée de la photographie du XXI eme siècle à la Bibliothèque nationale de France et de William L. Fox, Directeur du Center for Art + Environment du  Nevada Museum of Art (USA). 

Plus d'infos

 

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Martine-Emilie Jolly

Photographie © Martine-Emilie Jolly

 

 

 

 

 

«Autographies »

Photographies de Martine-Emilie Jolly

Du 12 mai au 7 juillet 2012.

Artothèque Idéograf,
14 rue Ste Catherine,
42000 St Etienne

Visite de l'exposition sur RV au 06 20 51 81 00 ou réservation par mail : artotheque-ideograf@orange.fr

Permanences de l'artiste :
en mai : mercredis 16, 23, 30 mai de 17h à 19h, jeudi 31 mai de 14h à 19h
en juin/juillet : Mercredi 6 juin de 17h à 19h, lundi 11 juin de 10h à 19h, jeudi 07 juin de 14h à 19h, vendredis 1er juin et 06 juillet de 13h à 19h, samedi 07 juillet de 10h à 19h.

« Au fil des multiples tentatives pour happer les nuages ou saisir les vagues, l'air et l'écume ont laissé leur trace sur le papier, ramenant toujours la photographie à son état initial d'écriture. Ici, la photographie a quelque chose à voir avec l'inconscient, elle est un prétexte pour me révéler dans l'ombre de moi-même. Chaque instant se définit par un souffle, par une ponctuation au sein d'une narration en devenir, où se réalise la fusion entre corps et paysage. Les séquences photographiques libèrent le regard de sa fixité et dévoilent cette sensation de « jeter la bouteille à la mer ». Elles permettent l'arrêt sur image, ce que Raymond Bellour appelle « l'instant prégnant », des instants de capture ou plutôt des sauts à l'intérieur d'un mouvement de focalisation continue. Si le paysage a la faculté de repousser les limites que lui imposerait le cadre, il donne aussi la possibilité d'élever le corps au rang de paysage.»

Martine-Emilie Jolly

 

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Rousseau 13

Photographie © Rousseau13

 

 

 

ROUSSEAU 13 - Les impostures

Portraits déviés de Rousseau,
installations et performances photographiques avec les jeunes du quartier des Grottes

Du 1er mai jusqu'au 16 juillet 2012
Apparition progressive des "Impostures" dans les cours de l'îlot 13 accès aux cours de l'îlot par le 24 rue Montbrillant, 1201 Genève

samedi 19 et dimanche 20 mai Impostures: La Paresse de Rousseau prises de vues "Rousseau au lac des Grottes" à "Jours de fête", cour Corderie aux Grottes

23 mai au 20 juin 2012 Impostures: Rousseau au quotidien installationà Milkshake (24 Montbrillant - 1201 Genève) vernissage le mercredi 23 mai à 17h

vendredi 8 juin 2012 à 18h Entre cours et jardin: Rousseau explosé Double vernissage: photographies à la Pinacothèque et sérigraphies à la Buvette des Cropettes Suivi de « Karaorchestre » ( orchestre live de Karaoké) et Discoluminux avec les Dj des lumières à l'îlot 13-Montbrillant

du 8 juin au 1er juillet Impostures: Rousseau dévisagé exposition à la Pinacothèque (28 Montbrillant - 1201 Genève) vernissage à 18h le vendredi 8 juin

mercredi 20 juin 2012 à 21h Illuminations: Rousseau en feu Feux de la St-Jean-Jacques - installations, grillade républicaine Les impostures dans les cours de l'îlot 13, à la Pinacothèque et à Milkshake Cours de l'îlot 13

Télécharger le Flyer

Les "impostures" seront présentes à la buvette des Cropettes durant les spectacles "Fermez les théâtres" + "Le Trip Rousseau"

www.rousseau13.org

 

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Nils Udo

Photographie © Nils-Udo

 

 

 

NILS-UDO & FERDINAND CHEVAL,

Un hymne commun à la nature

Nils-Udo est un plasticien photographe
qui réalise des installations végétales poétiques
en pleine nature aux quatre coins du monde.
Amoureux de la nature comme Ferdinand Cheval,
il expose ses œuvres photographiques à Hauterives /  Drôme,
à l’occasion du centenaire du Palais idéal.

Parallèlement à cette exposition Nils-Udo
a choisi de rendre hommage au Palais en érigeant
un « Temple de la nature végétal »
au cœur de la nature hauterivoise, en écho
au « Temple de la Nature minéral » de Ferdinand Cheval.
Cette installation végétale sera réalisée courant mai 2012.
Le tirage photographique de l’œuvre  viendra rejoindre l’exposition en place.

Nils-Udo a notamment collaboré avec Guerlain, le journal Le Monde ou sur l’album EVE de Peter Gabriel
A découvrir également un dossier spécial « Nils Udo et l’environnement durable » dans le magazine TGV /avril 2012

Exposition au Château de Hauterives (à 200 m du Palais idéal)
Du 15 avril au 31 aout 2012 de 12H à 18H.
Exposition gratuite.
Informations : 04 75 68 81 19

www.facteurcheval.com

 

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Pierre Carnaguier

Photographie © Pierre Carnaguier

 

 

 

 

«Juste un avion dans le ciel»

Photographies de Pierre Carnaguier

Juste un avion dans le ciel

Je vois encore ma grand-mère Maria en train de coudre sur mes recommandations un coupon de serge noire pour me confectionner un manchon étanche à la lumière. Il me permettrait de développer mes films n'importe où, même en plein jour et sans chambre noire. « Toi, tu seras photographe », m'avait-elle dit et j'avais éclaté de rire. C'était au tout début des années 70. Je m'amusais beaucoup et sans prétention avec le développement, le tirage, les produits, les expériences. Et puis j'ai appris le métier, les techniques et même une certaine rigueur. En noir et blanc, pas en couleur. La couleur était restée pour moi comme un terrain de jeu autour des questions «photographier en couleur ou la couleur?», «représenter ou interpréter?»... Jusqu'à ce que les technologies du numérique réussissent à me plonger dans le grand bain chromogène.

Le risque de la beauté

Et aussi...
Me voilà donc depuis quatre ans avec un appareil plus petit et plus léger que mes habituels reflex 6 x 6. Et, qui plus est, doté d'un viseur rectangulaire et à hauteur d'œil. Ces nouvelles pratiques m'ont-elles fait changer? J'ai le sentiment qu'elles m'ont d'abord déstabilisé, ce qui est une excellente chose, et en conséquence régénéré. Le terrain de jeu reste le même : les espaces naturels ou habités où le hasard m'emporte. L'intérêt que je manifeste pour ces lieux n'a lui non plus guère bougé : rien de particulier ne s'y passe, ils sont sans grande originalité, familiers... juste un avion dans le ciel peut à la rigueur attirer l'œil! Plus encore qu'avec le noir et blanc et le format carré, je prends le risque de m'aventurer sur les franges de ce que l'on appelle un "cliché". La couleur me donne envie de frôler de plus près le danger de l'image facile et belle, colorée, déjà vue. Et au dernier moment, quand la banalité de la beauté s'affiche plein cadre dans le collimateur, chercher s'il est possible d'infléchir la visée pour toucher à la beauté de la banalité. Merci Maria de m'avoir montré la voie.

Pierre Canaguier, 5 mars 2012

 

 

Thomas Chable

Photographie © Thomas Chable

 

 


«Site de Lucy»

Photographies de Thomas Chable

L'Afrique de l'est n'est ni charmante ni accueillante, au sens où on l'entend communément. C'est un paysage brut et puissant qui s'étend autour de la vallée du Rift, une terre volcanique, ce n'est pas non plus l'éden et encore moins le paradis. (Il fût un temps...) Les gens qui habitent cette terre ne font qu'un avec elle. Il n'y a pas très longtemps, cette Afrique vivait en équilibre, en harmonie avec tous les éléments qui la constituait. Depuis, elle s'est fortement urbanisée, les hommes ont quitté la forêt, la savane, les plaines, leurs cultures pour se cloisonner en ville. L'équilibre n'est plus.
Lucy : 3,2 millions d'années et des poussières d'Hommes. Notre symbolique grand- mère à nous tous. En Amharique, se dit Dingnês : surprise, étonnement. Une merveille. Redécouverte en 1974 dans la dépression de la rivière Awahs, C'est le point de départ de ce travail, ce n'est pas tant le lieu mais plutôt les personnes qui vivent sur et autour de ce site qui m'interpellent. Après autant d'années, il me semble évident de prendre du temps pour faire des rencontres et de la patience pour faire des photos. D'ailleurs en Afrique le temps n'a pas la même consistance qu'en Europe ou plutôt, en Afrique le temps a de la consistance, il est palpable, pas la peine de courir après lui, il est bien là et ne se fait pas oublier. Voyages, plusieurs voyages pour voir et revoir ces territoires, ces gens qui m'impressionnent avec des séjours d'une durée de un à deux mois. Il me faut connaître ce monde, le quitter, puis revenir encore. A chaque fois que je pose le pied sur la terre Africaine, j'ai l'impression de revenir «chez moi» mais aussi l'impression ou la certitude d'être toujours un apprenti en quête. La photographie est donc le témoin, le résultat de ces différents passages, d'où je reviens à chaque fois étonné de ce que je découvre sur les planches contacts et donc de ce que j'ai vécu sur place. Ce que je montre n'a ni début ni fin. Les projets bougent à chaque voyage, à chaque accrochage. Ce sont des moments de l'itinéraire des gens et un peu du mien. A chaque fois ils sont donc partiellement différents.

Thomas, Chable, Poulseur, le 9 mars 2012

 

Du 4 mai au 21 juillet 2012 du mercredi au samedi de 14 h à 19 h et sur rendez-vous en dehors de ces horaires. Vernissage le jeudi 3 mai de 19h à 21h, en présence des photographes. Ce même soir vernissage rue Burdeau, galerie Pom Turbil et rue René Leynaud, galerie Henri Chartier.

Galerie le Réverbère
38, rue Burdeau
69001 Lyon

www.galerielereverbere.com

 

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Jean-Louis Gonterre

Photographie © Jean-Louis Gonterre

 

 

 

 

«Portrait de pommes de terre»

Photographies de Jean Louis Gonterre

À l'Espace Culturel André Malraux (06270 Villeneuve Loubet)
du 12 mai au 20 juillet 2012*
Exposition en plein air sur les Fêtes Gourmandes, les 20, 21 et 22 juillet au village

L'extrême banalité de la pomme de terre a séduit Jean-Louis GONTERRE un jour d'automne 1994.

Photographe professionnel, son idée est de la traiter comme une sculpture, un objet d'art. Supprimant tout aspect anecdotique, toute référence à la terre, il part à la découverte de ce tubercule, de la sensualité de ses courbes, du mystère des ses creux, de la lumière caressant une peau lisse, tendue, tachetée, fripée ou salie.
Sa première série, les variétés, proposait une débauche de formes et de couleurs. Puis les pommes de terre ont pris leur autonomie qu'il a mise en scène : les surréalistes, les couples, les enfermements, les ludiques... Tout en faisant des photos, il fait de nombreuses rencontres avec des producteurs, aux marchés ou dans les fermes. Et se pose des questions, car la pomme de terre est avant tout un aliment, c'est même le 4ème aliment de base pour l'humanité, après le riz, le mais et le mil. Pour l'année internationale de la pomme de terre en 2008, les organisateurs ont pensé à lui et à sa sensibilité pour illustrer le travail des scientifiques, cuisiniers et agriculteurs en vue de développer la production de ce tubercule si humble, peu reconnu mais cependant très important pour la sécurité alimentaire et la lutte contre la faim et la pauvreté dans le monde.

L'exposition Portraits de Pommes de Terre est organisée dans le cadre des 20èmes Fêtes Gourmandes et de l'année « Villeneuve Gourmet » en l'honneur d'Auguste Escoffier. Ce cuisinier des rois et rois des cuisiniers, né à Villeneuve-Loubet, s'est penché sur ces questions du « bien manger » avec des aliments peu coûteux comme le riz ou la morue. Et son Guide Culinaire (1904) contient plus de 60 recettes de garnitures de pommes de terre !

*Ouverture lundi, mardi, jeudi et vendredi de 9h à 15h et les dimanches 3 juin et 15 juillet de 14h30 à 17h
Informations complémentaires sur www.villeneuveloubet.fr



www.gonterre.com

 

 

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Tristan Zilbermlan

Photographie © Tristan Zilberman

 

 

 

 

«Bleu rivage»

Photographies de Tristan Zilberman

Pendant le mois d'avril à la "Fabrique de l'image"
2, rue de l'oratoire
07400 Meysse
Du mecredi au samedi de 15 à 19h
(fermé le 14 avril)

Escapade le long des côtes atlantiques espagnoles.

Pérégriner le long des rivages tourmentés de Galice. Cette terre originellement peuplée de Celtes qui, malgré les tourments de l'histoire a su préserver son identité. Malgré les invasions hostiles du passé, les famines et les migrations qui l'ont parfois vidée de ses forces vitales, la Galice est debout. Debout face à la mer, telle un marin prêt à partir, Debout aux confins des terres (son Finistere), elle scrute le lointain, elle scrute l'avenir.



www.tristanzilberman.com

 

 

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Jean-Luc Meyssonnier

Photographie © Jean-Luc Meyssonnier

 

 

 

 

 

«Portraits sensibles»

Photographies de Jean-Luc Meyssonnier

Du 1er avril 2012 au 24 juin 2012 Château de Vogüé (07200 Vogüé)
Ouverture du mercredi au dimanche et jours fériés, de 10h30 à 12h30 et de 14h00 à 18h00 Tarif Adultes : 4,00 €
Tarif Enfants (8-18 ans) : 2,00 € Tarif Réduit : 3,00 €

Portraits sensibles, exposition collective de cinq artistes ayant chacun une approche différente de la représentation de l’humain.
Jean-Luc MEYSSONNIER pour la photographie, les autres artistes invités sont Sophie BURBALOFF (pastel et acrylique), Gérard GASQUET (peinture acrylique), Michel HOUSSIN (dessin à la mine de plomb), Nina KHEMCHYAN (sculpture).

Les portraits de Meyssonnier sont à regarder comme un enfant scrutant votre propre visage, son nez collé au vôtre, qui vous amuse, vous attendrit et vous gêne. Parce qu’à le regarder de près un visage, sans jamais se renier, se décompose et se démultiplie, comme l’être dont il est à la fois trace et signe...

En travaillant ses cadres au plus serré, au plus près, en nous privant de repères que nous pensions obligés, Meyssonnier rappelle que l’œil, sans cesse, isole et sépare, évite, nie. Il s’en amuse, avec de faux cadres, des ratures… Peut-être ainsi, parmi tous ces portraits exposés, verrons-nous se lever celui que nous n’attendions pas, mais qu’ils présupposent : le nôtre.

Jacques Roux

www.meyssonnier.com

 

"LA FABRIQUE DE l'IMAGE" est une activité de Pollen Scop - siret : 439 076 563 000 48
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